Mizour
Quand je suis arrivée dans sa vie, tu as tout de suite sauté sur mes genoux en signe de bienvenue et tu avais tout de suite accepté que Vanille mange tes croquettes.
Pour l'arrivée de Myrtillou tu avais eu du mal, on était allé chez le psy pour t'aider. Cet été tu semblais si heureuse à la Torra, sur la terrasse, dans le maquis, le soir tes balades avec nous autour de l'église; Tu avais instauré des rituels et nous, bien sur, on suivait.
Et puis voilà, d'un seul coup tout s'est dégradé très vite, je t'ai retrouvée toi qui ne supporte pas la pluie, prostrée dessous, incapable de rentrer. On t'a emmenée à la clinique, on y croyait, je suis venue matin et soir te prendre dans mes bras et t'apporter les bonnes choses que tu aimais. La vie en a décidé autrement. Ce matin tu es partie. Tu nous laisses là avec un immense chagrin. Toi qui m'a attendue lors de mon retour de Marseille, toi qui ne m'as veillée nuit et jour pendant des semaines, tu nous quittes. Tu ne seras pas là jeudi prochain, journée importante pour nous, tu nous manques déjà. Myrtillou est venue t'embrasser une dernière fois, il t'a sentie, Vanille, elle, elle savait. Cet après midi on te mettra dans le jardin. On a du chagrin